mardi 28 août 2012

Bilan : six mois sans activité professionelle ....


Cela fait presque six mois jour pour jour que j’ai cessé toute activité professionnelle.

Depuis que j’ai l’âge de travailler (à mon époque hé oui !!!) dès 15 ans je travaillais tous les étés et puis dès l’obtention de mon diplôme d’assistante de direction à 19 ans je n’ai jamais cessé…

Quelques courtes périodes d’arrêts tout de même, le temps de faire trois beaux enfants, une durée de six mois pour opération du dos et c’est tout…..

Et puis en 2006 vous connaissez l’histoire si vous avez lu mon précédent article :  « je vous parle d’elle », j’ai dû renoncer à mon poste d’assistante de direction.  Ce poste je l’ai occupé pendant près de 20 ans dans la même société.

Je n’ai jamais compté mes heures, j’étais « me disait-on efficace »….je n’ai jamais ménagé mes forces, mes collègues m’avait surnommée « speedy » parce que je courrais tout le temps, j’étais comme disent nos ados « à donf ».

Tout cela au détriment des miens, qui ramassaient bien souvent des miettes de leur « mamoun » le soir et le week end, sans compter que je n’arrivais pas à décrocher et que par de ce fait même pendant mes temps libres, je parlais boulot, travail, taf etc…. une vraie une pure folie.

Et voilà donc que depuis le 26 janvier 2012 après avoir occupé un poste « adapté » (j’en reparlerais dans un autre article et plus tard pour une autre raison , genre coup de gueule) j’ai dû cessé toute activité puisque je n’arrivais plus malgré tous mes efforts à faire correctement mon boulot  et comme je suis du genre consciencieuse , j’ai joué de nombreux mois au chien qui se mord la queue et en ce mois de janvier il a fallu se rendre à l’évidence : je devais cessé pour les miens et pour moi-même de TRAVAILLER.

Ce fut bien sûr pas si facile que ça de décrocher même si cela s’est fait en longueur, faut pas rêver à 46 ans on n’est pas forcément prête à vivre sans avoir une activité professionnelle.

Beaucoup de sentiments se sont déchainés à cette époque dans ma tête : la culpabilité, l’échec, le fait de vivre comme une assistée (quelque chose que j’ai toujours redoutée…) et puis le soulagement hé oui ce fameux soulagement de pouvoir enfin m’occuper des miens, de mes mômes, de Monsieur Mon Chéri.

Un autre élément m’a préoccupée un peu aussi  (que je tente chaque jour de vaincre…) : le regard des autres (ma maladie et mes souffrances ne sont pas visibles et puis d’ailleurs je suis pas du style à montrer.. bref) pas envie de me justifier, ELLE est là et je n’y peux rien…

Depuis donc six mois il m’a donc fallu mettre en place des repères sans quoi l’on se perd, des habitudes, des obligations adaptées, me fixer des objectifs et le maître mot de l’organisation… il est si facile de se laisser aller sans s’habiller, ni même se laver j’avais peur de tomber dans ces travers et pour l’instant je suis rassurée et je pense y avoir échappée mais je lutte chaque jour….

Voilà septembre qui arrive et une nouvelle organisation, trois nouveaux emplois du temps différents à suivre et je vais donc comme une  « professionnelle » préparer cette rentrée de « mamoun » . Je ne manquerais pas de vous informer de mes avancées, j’ai pleins d’idées en tête…

Et puis il ne faut pas oublier, ma PASSION, celle qui m’a facilité ce passage, ce changement de vie. LE TRICOT : mon plaisir, ma drogue . Ma fierté c’est d’avoir pu cesser de tricoter pendant les 15 jours où nous sommes partis en vacances … maintenant je peux dire que c’est la REPRISE (comme tout le monde).

Bonne reprises à vous tous et toutes qui avez lu cet article.

Amicalement

 

1 commentaire:

  1. Tu viens de me rappeler les tourments par lesquels je suis passée lorsque j'ai cessé de travailler pour cause d'invalidité ...invisible aux yeux des autres. Tu as tout bon : se donner un planning pour la journée, continuer à prendre autant ( si pas plus lol ) soin de soi, se trouver un violon d'Ingre qui occupe et c'est gagné ! Bravo Mamoun Bises

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